Né à Estibeaux le 20 décembre 1904, décédé à Estibeaux le 2 juillet 1968.
« Premiers écarts, tout jeune, chez lui à Estibeaux ; remarqué par Joseph Coran qui le prend à l’essai, en 1924, il se révèle peu doué pour l’écart. La saison suivante, il poursuit son apprentissage chez Danthez où il décroche même le premier prix de 600 fr. des fêtes de Dax. Mais, « possédant des moyens athlétiques peu communs et un courage à toute épreuve, qualités qui devaient en faire aussi un élément précieux dans l’entraînement et les rentrées difficiles de coursières », celui que l’on appelle désormais Dargert I dans les arènes va s’illustrer comme sauteur. Certes, il n’était pas un artiste mais sa puissance et sa vélocité lui permettent de rivaliser avec ses collègues de l’époque, durant laquelle ne se pratiquaient que le saut à la course et le saut à pieds joints. En [19]26, il signe chez Lafitte où il va faire ses grands débuts de sauteur puis dans la cuadrilla des 4 As, chez Coran, en [19]27. En [19]32, il passe chez Barrère où il va rester pendant trois saisons. (…) En 1935, il revient chez Lafitte qui a racheté le troupeau de Coran. Le 25 août, en place de Dax, lors de la novillada d’Encinas, Dargert va s’illustrer en compagnie de Joseph Coran, respectant le contrat passé avec les organisateurs: 1000 fr. pour 4 sauts durant la tarde. Cet exploit lui vaudra de jouir d’une célébrité déjà bien assise jusqu’au début de la deuxième guerre mondiale dans la cuadrilla désormais dirigée par Daniel Marcadé. »
Eléments biographiques tirés du Dictionnaire encyclopédique des écarteurs landais de Gérard Laborde (Editions Gascogne, 2008), p. 115 (avec l’aimable et amicale autorisation de l’auteur); portrait par G. Rémy, dans Les courses landaises. Souvenirs et croquis d’un revistero.
Voici deux autres dessins de G. Rémy montrant Dargert lors d’un saut à la course, puis dans une situation plus délicate…
Et une carte-photo le montrant en action Larrivière le 5 octobre 1930 devant Arbolaria.