5e étape: Le défilé de la musique dans les arènes

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Traditionnellement précédée du garde-champêtre portant le drapeau tricolore, et parfois comme ici à Pomarez de sa bannière propre, l’harmonie ou la fanfare locale défile régulièrement dans l’arène avant de s’installer sur les gradins pour le paséo.

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Voici un meilleur plan de la même « fanfare » de Pomarez avec sa bannière. On voit également que « La Mecque » de la course landaise remplissait déjà copieusement ses gradins.

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Nous voici maintenant à Hagetmau vers 1910 devant un public nombreux où se distinguent quelques ombrelles d’élégantes…

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Nous voici maintenant dans le Gers, à Marciac, où l’on voie que les musiciens ont troqué la traditionnelle casquette pour de superbes canotiers…
Les festayres qui ont vécu les fêtes de La Madeleine dans les années 70 se souviennent peut-être des excellents « Canards d’Eauze » qui arboraient le même couvre-chef!

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Et nous revoici à Hagetmau, à la fin de la prestation musicale de l’harmonie. Elle s’est immobilisée en face de la tribune présidentielle et s’apprête à recevoir les applaudissements de la foule.

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4e étape: l’installation du public dans les arènes

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Les notables et la bonne société, de même que le jury, prennent place dans les tribunes. Celles-ci offrent une protection à la fois contre les intempéries et le soleil. Elles sont souvent décorées pour l’occasion, en particulier avec le drapeau national, comme ici à Marciac dans le Gers.

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Plus étonnante, cette vue du public lors de courses landaises à La Rochelle. En effet, entre 1880 et 1914, la course s’est largement exportée hors des frontières gasconnes non seulement sur le territoire national, mais également à l’étranger (Belgique, Italie) et dans les colonies (Algérie). Les chaises au 1er plan laissent supposer que la musique a dû faire un petit concert en prélude à la course.

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Autres arènes de Charente-Maritime, celles de Vallières à Royan, pour lesquelles nous connaissons plusieurs cartes de courses landaises. Elles faisaient partie des animations estivales ce cette station balnéaire, et se déroulaient en plein cœur de la forêt, d’abord dans des arènes en bois, comme nous le voyons ici, puis dans des arènes en dur que nous présenterons plus tard.

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Souvent la « tribune officielle » est réduite à sa plus simple expression… comme ici dans des arènes à identifier.

Si vous reconnaissez ce lieu, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Et si vous possédez d’autres documents des ce type, n’hésitez pas à les scanner et à nous les envoyer pour qu’on puisse les partager avec la communauté coursayre.

La ganaderia Barrère

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C’est dans les vastes pignadas de Lapeyrade, sur la commune de Losse, que le grand ganadero de Buros Joseph Barrère, dont nous reparlerons, faisait paître et reposer ses bêtes. Pour plus de renseignements sur ce personnage, voir la belle page qui lui est consacrée sur le site « Toros en Casteljaloux »:

http://torosencasteljaloux.pagesperso-orange.fr/Ecarteurs/Joseph_Barrere.html

Voir aussi bien sûr le site de l’actuelle ganaderia de Buros, aujourd’hui conduite par Jean Barrère et son épouse:

http://www.ganaderiadeburos.fr/

 

Le 1er ouvrage consacré aux courses landaises (1905)

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Il s’agit de la fameuse Histoire des courses landaises depuis leur origine jusqu’à nos jours avec l’explication complète et détaillée de toutes les suertes tauromachiques. Elle est l’œuvre du célèbre Dr E. Moringlane, de Cazères-sur-l’Adour, qui en signe et date l’avant propos le 30 juillet 1902. La première édition ne verra le jour que 3 ans plus tard, en 1905, sur les presses de l’Imprimerie Pindat et Legrand, à Mont-de-Marsan. Elle est signée du pseudonyme que le Dr Moringlane avait choisi pour écrire ses chronqiues de revistero: « Clic-Clac ». Cet ouvrage sera réédité en 1993 chez Lacour à Lyon.

Le Dr Moringlane commence son texte par un credo dans lequel beaucoup de coursayres doivent se reconnaître:

« On naît tauromache comme on naît poète, et, dès ma prime jeunesse, c’est avec une passion toujours croissante que je suivis cet intéressant et noble jeu qu’est la Course landaise. Petit à petit mon enthousiasme devint une quasi religion, et bon nombre de mes compatriotes me donnent la douce consolation de penser qu’ils éprouvent le même sentiment que moi. »