Mort pour la France : Lacoste I (Hubert Henri NAVES, dit)

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A la suite de l’hommage qui leur a été rendu en introduction du concours de Saint-Sever, le 26 juin dernier, grâce à l’action et aux recherches d’André Diot, nous allons commencer à publier des articles sur les acteurs de la course landaise qui sont morts pour la France durant la guerre 1914-1918. Nous avons choisi de le faire dans l’ordre chronologique de leur décès, et le premier de ces héros ne mit pas longtemps à tomber au champ d’honneur. Il s’agit de Hubert Henri Naves, dit Lacoste I, tué à l’ennemi à Ribemont, dans l’Aisne, le 30 août 1914, moins d’un mois après le début de ce terrible conflit.

Henri Naves est né le 3 novembre 1892 à Martel (Lot). Lors de son recensement militaire à Cahors (n° matricule n° 281 de la classe 1912), il  réside à Mont-de-Marsan. L’année suivante, le 12 avril 1913, alors qu’il doit normalement effectuer son service militaire quelques mois plus tard, il s’engage volontaire pour trois ans à la mairie de Mont-de-Marsan pour servir au 34e régiment d’infanterie. Il arrive au corps comme soldat de 2e classe le 12 avril 1913 et part sur le front avec son régiment, le « régiment des Landais », dès les premières heures du conflit au début du mois d’août 1914. Il est porté disparu le 30 août 1914 à Ribemont (Aisne), et son décès est fixé par jugement à cette date (avis du ministre de la Guerre du 30 octobre 1920). Il figure sur le « Livre d’or » de Mont-de-Marsan, mais son nom n’est pas inscrit sur le monument aux morts de Martel ni sur celui de Mont-de-Marsan. Un oubli qu’il serait bon de réparer, notamment en application de la loi n° 2012-273 du 28 février 2012, dont l’effet est rétroactif

Voici quelques éléments sur sa carrière d’écarteur, tirés du Dictionnaire de Gérard Laborde.

« Six années de carrière prestigieuse entre 17 et 22 ans. Avec son frère [Jasmin Naves, dit Lacoste II], il a découvert la Course landaise, grâce au numéro de cirque qu’ils présentaient à l’entracte de certaines courses. Il débute en formelle en 1909 au sein de la cuadrilla Giovanni attachée au ganadero Barrère (à qui il restera fidèle jusqu’en 1913) (…). Dès l’année suivante [1910], Lacoste, tout juste âgé de 18 ans, va éclater et terminer n° 1 avec 25 premiers prix et un deuxième sur 32 courses pour 4 373 fr. de gains sur la saison. C’est l’avènement d’un nouveau roi de l’arène, « d’un homme hardi, confiant et qui ne redoute rien », « un vaillant téméraire, un classique » mais aussi « travailleur consciencieux et élégant qui plaît à l’aficion » et par ailleurs « bon camarade, souvent au quite« . Pourtant l’année suivante [1911] va se révéler bien moins bonne pour un Lacoste I en proie au doute et habité par une perte de confiance (…). Mais en 1912, en réussite dans le travail des vaches sérieuses, il accomplit une nouvelle grande saison, avec dix premiers prix (…). Pour sa dernière année, en 1914, il travaillera dans les cuadrillas du Syndicat des toreros. »

Eléments biographiques tirés du Dictionnaire encyclopédique des écarteurs landais de Gérard Laborde (Editions Gascogne, 2008), p. 278-279 (avec l’aimable et amicale autorisation de l’auteur)

Une course à Mont-de-Marsan… en 1845

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J’ai mis pas mal de temps à trouver la datation exacte de cette gravure exceptionnelle. Comme beaucoup d’autres (et en particulier celle de Jean Chicoy écartant avec son enfant dans les bras), on la trouve en effet reproduite et diffusée un peu partout avec des informations souvent erronées. Certaines portent en particulier comme légende : « Une course à Mont-de-Marsan en 1869 », ou encore, comme sur le site de la régie des fêtes de Mont-de-Marsan et dans l’historique des arènes : « Course de taureaux vers 1800 sur la Place Saint-Roch ». La vérité se situe, comme souvent, entre les deux, car j’ai découvert qu’elle datait de 1845. Elle est parue en effet dans L’Illustration, n° 133, vol. VI, daté précisément du samedi 13 septembre 1845, p. 21, avec la simple légende: « Course de taureaux à Mont-de-Marsan ». Voici l’article qui l’accompagne et l’explique, vue de Paris…
« Courrier de Paris »
« De quel pesant commentaire en effet voulez-vous donc que nous surchargions cette légère vignette. Elle parle à vos yeux et s’exprime avec plus d’agrément et d’exactitude que nous ne saurions le faire. Cette arène ornée et pimpante, ces drapeaux déployés, cette foule qui s’entasse autour de l’enceinte, ces taureaux échappés, ces hommes qui courent et s’élancent, ces acclamations enfin que vous imaginez sans peine, tout ce spectacle ne vous dit-il pas qu’il s’agit d’une de ces fêtes méridionales, au moyen desquelles toute une population témoigne à quelque illustre et auguste visiteur sa joie de le voir et son contentement d’être vue. M. le duc de Nemours, passant en effet par Mont-de-Marsan, il y a une quinzaine de jours, a assisté à une course de taureaux, préparée par les soins des autorités de la ville. Nous disons course et non pas combat. En France, nous savons si bien nous contenter de divertissements où le sang ne coule pas ! Cependant, que ces exercices ne soient pas exempts de danger, qu’ils exigent des écarteurs (ainsi s’appellent les douze Basques chargés de les lancer et de les exciter à la course), qu’ils exigent, disons-nous, beaucoup de courage et de présence d’esprit, vous n’en douterez pas après avoir vu, d’après ce croquis, à quel point le taureau est libre, et furieux et menaçant, et comment nos écarteurs en sont réduits, pour toute arme offensive et défensive, uniquement à toute leur adresse et agilité. »
Suite à cette découverte, j’ai donc mis au travail mes amis des Archives départementales des Landes pour qu’ils cherchent une trace de cette course dans la presse locale, et ils ont en effet trouvé les détails de notre événement. Le compte-rendu du séjour de leurs altesses le duc et la duchesse de Nemours dans la préfecture landaise est en effet détaillé dans le Journal des Landes, 14e année, n° 46 du 21 août de cette année 1845. Ils arrivèrent dans l’après-midi du 18, et furent accueillis à l’entrée de la ville sur la route de Bordeaux par le maire, M. Dufau, et l’ensemble du corps municipal. Il faut savoir que son séjour à Mont-de-Marsan avait été retardé par une indisposition passagère qui l’avait obligé à prolonger son séjour à Bordeaux de quelques jours, et que lui et son épouse étaient en route pour l’Espagne où ils devaient rendre visite à leurs cousines, la reine Isabelle et la reine mère. C’est le lendemain 19 août, marqué par erreur « 20 » dans le Journal, qu’après une escapade à Saint-Maurice et une visite à l’hôpital civil et militaire, ils arrivèrent « à la course » à quatre heures et demie. Mais laissons la parole au journaliste…
« La place [on ne sait pas pour le moment de quelle place il s’agit, mais on peut préjuger que c’était la Place Saint-Roch] présentait l’aspect le plus magnifique et le plus pittoresque. On évalue à quatre ou cinq mille âmes le nombre des curieux qui se pressaient sur les galeries, sur les théâtres, sur les toits, partout où l’oeil pouvait avoir la moindre issue pour regarder dans le cirque.
LL. AA. RR. [Leurs Altesses Royales]ont été reçues dans le pavillon qui leur avait été préparé par le conseil municipal tout entier, et par quatre dames des principaux fonctionnaires de la ville.
La course de taureaux a immédiatement commencé. Les quatorze écarteurs inscrits et revêtus de leur élégant costume, sont allés gracieusement saluer le Prince et la Princesse, et se sont hardiment présentés devant les taureaux qui en ont culbuté quelques-uns. Précisément à ce moment, le temps est devenu mauvais, la pluie a commencé à tomber, et a contraint à se retirer le Prince et la Princesse que le spectacle nouveau auquel ils assistaient semblait manifestement intéresser.
LL. AA. RR., avant de se retirer, ont fait remettre à MM. les commissaires de la course une somme de 200 fr., pour être distribuée en leur nom aux écarteurs. »
Le duc et la duchesse quittèrent Mont-de-Marsan le lendemain 20 août au matin pour Dax et Bayonne, sans que l’on sache (mais l’enquête continue!) si dans ces deux villes on leur offrit également un spectacle taurin.

La gravure elle-même représente en une seule scène l’ensemble des jeux qui se pratiquaient généralement avec les taureaux avant que la corrida espagnole d’un côté, et la course landaise de l’autre, ne se codifient. En premier lieu, il semble que les personnages, que la revue parisienne qualifie de « Basques » soient en fait des Navarrais qui, depuis le 18e siècle, assuraient ce type de spectacle à pied, en particulier à Bayonne. Leur costume paraît d’ailleurs mieux correspondre à leurs habitudes vestimentaires qu’à celle des Landais. On notera que, comme il en était d’usage depuis longtemps dans les rues comme sur les places, la bête était tenue par une corde pour garantir un peu de sécurité aux acteurs. Parmi les attributs de ceux-ci, on distingue l’aiguillon tenu par l’écarteur au premier plan, mais surtout les banderilles, tenues par au moins cinq de ses congénères et destinées à exciter le taureau. On voit également qu’on pratiquait déjà le saut (à la course), et peut-être l’écart auquel semble se préparer un svelte jeune homme appelant la bête. Enfin, on notera qu’au fond de la piste, on aperçoit 10 loges numérotées, comme aujourd’hui.

Les courses « hispano-landaises » (1)

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Il s’agissait de courses mixtes, réunissant en un seul spectacle des courses espagnoles et des courses landaises. Elles naquirent dès le début des années 1860, et constituèrent en quelque sorte une réponse à la fameuse loi Grammont de 1850 interdisant la maltraitance des animaux domestiques.

La partie espagnole, souvent privée des picadors et ne comprenant qu’un simulacre de mise à mort, était constituée du jeu à la cape et à la muleta et de la pose de banderilles. La partie landaise ressemblait la plupart du temps aux courses « simples », et l’on n’y faisait courir généralement que du bétail nouveau, sans corde. Les spectateurs assistaient donc à deux courses distinctes, qui se déroulaient alternativement. Le paséo était fait en commun par les deux cuadrillas, l’espagnole marchant le plus souvent en tête, suivie de la landaise. Elles connurent beaucoup de succès dans les années 1880-1910. Il est très probable que la présence de l’alguazil dans quelques paséos de vraies courses landaises (comme nous l’avons montré sur plusieurs images) provient de ce genre de spectacles hispano-landais.

Voici le jugement un peu critique que Prosper Séris portait sur ce type de courses :

« Nous n’avons pas à cacher notre opinion personnelle sur les courses hispano-landaises aujourd’hui à la mode dans notre contrée. Elles nous laissent souvent très froid et nous avouons notre préférence marquée pour la vraie course landaise avec le meilleur bétail espagnol et, surtout, pour la course espagnole pure telle qu’il est interdit pour le moment de la voir ailleurs qu’en Espagne.

Nous devons pourtant reconnaître que la course hispano-landaise, espèce de carte forcée ou de moyen terme imposé, non pas par nos mœurs, mais par les mœurs du nord de la France, est un spectacle qui offre de l’attraction à beaucoup de landais et, surtout, aux étrangers qui viennent assister à nos fêtes.

Mais, si nous ne sommes pas partisan de ces courses pseudo-sérieuses, nous n’en sommes pas non plus les adversaires irréconciliables, car nous espérons que la faveur que le public leur accorde nous a chemine peu à peu vers le but que doivent poursuivre les vrais tauromaches : la course espagnole pure. »

Cette superbe planche, tirée du Bulletin de la Société de Borda de 1891, nous montre qu’à Dax, en 1890, on avait bravé (comme souvent dans l’histoire de la tauromachie locale) les interdits, et l’on aperçoit en fond d’image deux picadors fermant la marche… Les 3 agents municipaux, au premier plan, dont le porte-drapeau, sont superbes! Cette course se déroulait dans les anciennes arènes, en face de la Poste actuelle.

Après Dax, nous voici à Mont-de-Marsan, ici également avec des picadors et un alguazil. Par contre, le groupe des écarteurs (à gauche) et celui des matadors (à droite) défilent ce jour-là chacun en file indienne.

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Une meilleure vue de face…

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Même configuration de paséo à Casteljaloux qu’à Mont-de-Marsan. Landais et Espagnols défilent chacun dans leur rangée. Il semble donc qu’à cette époque, vers 1910, on ait abandonné la pratique « hiérarchisée » des années 1880-1890 où les matadors précédaient assez systématiquement les écarteurs.

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Voici maintenant l’une des cartes consacrées aux courses hispano-landaises de Pomarez par l’éditeur Vincent Lussan. L’originalité réside bien sûr dans l’organisation du paséo: deux matadors devant et de chaque côté des écarteurs, qui étaient bien plus nombreux…

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Mais parfois, on inversait, comme on le voit sur cette image où le photographe a déclenché un peu tardivement…

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Dans les anciennes arènes de Soustons, où l’alguazil précède les acteurs, les Landais semblent également encadrer les Provençaux. Nous avons la chance de savoir qui participe à ce superbe paseo : il s’agit pour les toréadors de la cuadrilla du fameux Pouly, et pour nos écarteurs de la non moins fameuse équipe de la ganaderia Passicos, de Dax.

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La photographie que je vous présente maintenant a été publiée dans le journal taurin espagnol Pan y Toros du 22 février 1897. Elle représente le paseo d’une course hispano-landaise dans les arènes (ancienne version) de Mont-de-Marsan. On y voit, de manière originale, défiler d’abord la cuadrilla espagnole, puis le quadrille de nos écarteurs landais.

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Par contre dans la piste, comme on peut le voir sur cette image d’une course à Soustons, tous les acteurs étaient parfois gentiment mêlés et les écarteurs ne dédaignaient pas parfois de prendre la cape, comme celui de dos au premier plan, au centre…

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Les arènes de Mont-de-Marsan en 1914

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Dès l’entrée en guerre de la France et la mobilisation générale, au début du mois d’août 1914, toutes les manifestations festives furent bien évidemment supprimées. Les courses landaises prévues ne se déroulèrent donc pas durant tout ce premier été de guerre, mais comme on le voit sur cette image, certaines arènes trouvèrent une reconversion originale. En effet, il fallut trouver rapidement des solutions pour accueillir, le plus souvent de façon temporaire, les dizaines de prisonniers allemands qu’on souhaitait bien sûr éloigner du front. C’est ainsi que dès le début du mois de septembre 1914, la plaza de Mont-de-Marsan fut réquisitionnée pour abriter ces nouveaux hôtes. On voit que l’escalot eut une nouvelle utilité en permettant un accès plus facile entre la piste et les gradins. Il y eut plusieurs vues réalisées à cette occasion pour immortaliser l’évènement. Trente ans plus tard, il y eut d’autres photographies de soldats allemands assistant à une corrida dans nos arènes, mais ils y étaient alors en vainqueurs…

Les fêtes de la Madeleine vues par un Arcachonnais… en 1890

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C’est grâce au travail de bénédictine de Camille, ma fille, que je peux vous proposer aujourd’hui cette pittoresque narration tirée de L’Avenir d’Arcachon (n° du 27 juillet 1890).
« Excursions et Fêtes – Fêtes de Mont-de-Marsan – Mon cher Rédacteur, J’arrive de Mont-de-Marsan où j’ai passé les trois jours de fêtes que les Montois organisent chaque année à l’époque de la Ste Madeleine leur patronne. […] Ayant une heure à disposer avant l’ouverture des courses de Taureaux, annoncées à grand bruit, et attendues avec une égale impatience par tous, j’en profitai pour parcourir la ville. […] Je suis attiré souvent par la vue de constructions pour la plupart récentes — La caserne du 34me régiment d’infanterie, le lycée que je connaissais déjà par de brillants succès, l’École normale des institutrices, l’école des jeunes filles, l’école des garçons en construction, et par les arènes vers lesquelles je dois me diriger l’heure est bien passée. J’entre un peu en retard, les hourras retentissent déjà de tous cotés. Les toréadors couverts d’or et d’argent étincelants de pierreries, sont aux prises avec un taureau qui écume de rage. Les tribunes sont au grand complet, les banquettes pleines de spectateurs enthousiastes, nous avons pris les 2 dernières places mon excellent ami et ciceronne [sic], M. Adolphe L. et moi. Dans la tribune d’honneur, je remarque M. le Préfet des Landes, la poitrine constellée de décorations ; M. le Maire de la ville, de vieux officiers tout dorés de galons, et à côté d’eux, et beaucoup plus beaux qu’eux, des groupes de dames dans leurs plus riches toilettes produisant çà et là l’aspect de nombreux et vivants bouquets de fleurs choisies. On se croirait transporté dans un des beaux amphithéâtres des Champs Élysées. L’œil est ravi. Je ne me lasse pas d’admirer. Dans l’arène, les luttes continuent, les écarteurs rivalisent d’adresse, les malheureux jouent leur vie cent fois, pour quelques pièces de cent sous. Pour ma part, je préférerais me trouver dans un train qui déraillerait lancé à toute vitesse. Et je suis là depuis 2 heures. Je commence à reconnaître que je ne suis pas sur un divan moelleux. Je m’étais promis de ne rien critiquer ; car j’ai appris depuis longtemps que la critique était souvent plus facile que justifiée. Je ne puis m’empêcher cependant de reconnaître que l’architecte des arènes a eu le tort d’oublier que le 19e siècle s’accommode peu de la rudesse des mœurs de nos ancêtres et que si les arènes de Nîmes et d’Arles sont en granit, les Montois surtout, du moins leurs invités, ne seraient pas fâchés d’y trouver dans les leurs un peu de velours. — Mais je suis sans rancune, et je reste assis encore 3 heures jusqu’à la fin, toujours dans une égale admiration. Vers six heures le clairon annonce la fin, les portes s’ouvrent, et des torrents humains s’écoulent par les différentes ouvertures. […] Le lundi même régal que la veille mais avec un peu de lassitude, semblait-il, surtout du côté des spectateurs.
Le mardi, toute la banlieue vient grossir la foule de la veille ; […] Aussi que de monde dans les arènes, quel bruit, quel tumulte, quels transports, que de sifflets, que de bravos, quelle bonne journée pour les vrais amateurs, si on avait su effacer du programme cette fameuse (surprise) annoncée sur toutes les affiches, je veux parler de la mort de cette pauvre bête assassinée si misérablement.

finis nos coronat opus [la fin couronne l’œuvre]