1e étape : l’arrivée des vaches

Pendant tout le 19e siècle et jusqu’à l’Entre-deux-guerres, les ganaderos ne possédaient pas de camions comme aujourd’hui. Voici ce qu’en dit Gaston Rémy, dans son livre Les courses landaises. Souvenirs et croquis d’un revistero:

« Sans moyens de transport du bétail, les déplacements se faisaient à pied, de nuit, le long des routes et la colonne était encadrée de deux placides vaches laitières dont la marche agitait une sonnaille caractéristique. »

En voici un témoignage photographique des années 1910.

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Voici également le récit qu’en fait Jean-Charles Pussacq sur son blog:

« Bien avant la guerre de 1945, les vaches de course partaient du lieu où elles vivaient jusqu’à la place de course à pied. Le troupeau était conduit par 2 ou 3 vaches dont la conciliante bretonne portant à son cou la « toumbe », une grosse cloche, et accompagnées également par les chiens et l’âne qui portait les cordes. Le troupeau ainsi composé voyageait de préférence de nuit. Il arrivait 2 à 3 jours avant les courses et les vaches étaient attachées dans une étable proche de l’arène. »

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Voici une superbe image provenant des dossiers que Jean-Charles Pussacq m’a communiqués. C’est un document qui avait été retrouvé par sa sœur, Marie-Thérèse Beaumont, et qui provenait des archives de son beau-père. Nous y voyons un groupe de vaches de courses paisiblement installé sur la place de Geaune vers 1900, peut-être en attente d’un départ vers une nouvelle destination dans le Tursan. Pas de barrière, ni de clôture, mais le vacher ne devait pas être très loin…

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