Noël Giret (1875-1946)

Né à Mont-de-Marsan le 25 octobre 1875, décédé à Saint-Jean-d’Août le 7 octobre 1946.

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« Très bon écarteur de la fin du XIXe siècle et des débuts du XXe. Se risquant au maximum, les triomphes mais aussi les blessures vont jalonner sa carrière. En 1893, Noël Giret a le poumon perforé par la Maravilla de Dubecq, le 17 juillet à Barcelonne-du-Gers. En 1894, il travaille dans la cuadrilla du chef Candau. En 96, après une bonne prestation à Pau, il décroche le deuxième prix de 100 f. derrière son chef de cuadrilla mais à égalité avec le grand maître Marin Ier, à l’occasion de l’inauguration des arènes de Saint-Jean-d’Août. En 97, Giret enlève, à Samadet, un premier prix de 170 f. devant le bétail de Bacarisse, avant de fournir « le plus grand nombre d’écarts mais pas très serrés » à Labastide-d’Armagnac. Cette année-là, il triomphe pour les fêtes de Dax. (…) En 1901, il va connaître une grande saison: premier prix à Saint-Jean-d’Août et Bordeaux, troisième à Amou avec une somme de 120 f. et à Mugron où « ses écarts élégants » lui rapportent 130 f. En 1902, Giret remporte le premier prix de 200 f. du concours du 4 mai, à Bordeaux, opposant les troupeaux Bacarisse et Passicos, puis celui de 80 f. à Grenade-sur-l’Adour. Il triomphe aux fêtes de Dax où ses 121 écarts (44 le dimanche, 25 le lundi et 63 le mardi) lui valent le premier prix de 400 f. (…) En fin de saison, il sera « fortement bousculé » à Toulouse.En 1903, alors qu’il est l’une des têtes de la cuadrilla Monacot, attachée au ganadero Passicos, Giret est sérieusement blessé par la terrible Rayona à Bordeaux, lors de la première course du printemps avant de s’octroyer le deuxième prix lors de la course suivante. Face au bétail de Dubecq, il empoche le deuxième prix, le 26 avril, à Mont-de-Marsan mais le 2 mai, à Auch, il subit « une terrible cornada qui le laisse évanoui ». Pour les fêtes de Peyrehorade, effectuant pas moins de 56 écarts le lundi, Giret, « d’un courage remarquable et impressionnant » plein de « souplessse et d’habileté », remporte le premier prix de 200 f. (…) En 1905, Giret subit une très grave blessure à Saint-Justin. En 1907, les ganaderos Campan et Dupey l’engagent comme teneur de corde. L’année suivante, il intègre la cuadrilla du ganadero Dubecq pour les 11 courses de la saison.En 1909, il est engagé par les fils Passicos qui ont remonté la ganaderia (…). En 1911, il signe chez Portalier où il sera tête de cuadrilla pendant 3 ans (…). En 1914, Giret va travailler dans les cuadrillas du Syndicat des toreros dont il devait être par ailleurs président.
Après la Grande guerre, il ne quittera pas le monde de la course en tenant la corde pour des ganaderos de seconde zone et notamment chez Darnaudet dans les années 1920. »

Eléments biographiques tirés du Dictionnaire encyclopédique des écarteurs landais de Gérard Laborde (Editions Gascogne, 2008), p. 230-232 (avec l’aimable et amicale autorisation de l’auteur)

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