Né à Campet-Lamolère le 21 avril 1879, décédé à Mont-de-Marsan le 6 juin 1919
« Bon sauteur des débuts du XXe siècle. A la fin du mois d’août 1900, à Saint-Jean-d’Août, le sauteur Garbay est récompensé par un prix de 40 fr., équivalent de celui de Candau, l’écarteur classé à la 4e place. L’année suivante, à Saint-Sever, il est à créditer du même prix ; puis, alors qu’il suit le troupeau du nouveau ganadero Passicos, il effectue, le 22 septembre, à Bordeaux, « de bons sauts », à la course et pieds joints. En 1902, il se fait remarquer à Orthez où « il est vu pour la première fois » (…). En 1903, lorsque les ganaderos s’attachent une cuadrilla par contrat, Garbay est engagé par Passicos en compagnie de Maurice, un autre sauteur débutant. (…) En 1904, bonnes prestations en mars à Bordeaux ; aussi il fait partie de la cuadrilla qui va travailler dans le Midi notamment à Béziers, le 17 avril. L’année suivante, sous la direction de Marin Ier, et toujours face au bétail de Passicos, Garbay triomphe dans le Midi, notamment à Marseille, les 30 avril et 7 mai. Puis, il est dans le quadrille d’Aramis, qui est en résidence à Arles avec lequel il va de succès en succès, assurant entre 15 et 20 sauts par sortie. (…) En 1908, il est dans la cuadrilla de Meunier qui travaille le bétail de Campan et Dupey. En 1909, lorsque le fils Passicos remonte la ganaderia dacquoise, Garbay participera à 20 courses (…). Les deux années suivantes, on le retrouve chez Dubecq (…). En 1912-1913, Garbay va être le sauteur attitré d’Alexis Robert, nouveau ganadero en formelle. En 1914, il travaillera au sein des cuadrillas du syndicat des toreros.
Eléments biographiques tirés du Dictionnaire encyclopédique des écarteurs landais de Gérard Laborde (Editions Gascogne, 2008), p. 216 (avec l’aimable et amicale autorisation de l’auteur)