Outre les courses « hispano-landaises » dont je vous ai déjà parlé, des spectacles « provençalo-landais » ont existé à la Belle Époque. Les jeux provençaux consistaient essentiellement en sauts, dont le saut à la perche (garrocha), et jeux avec les taureaux mais sans attributs (cape ou muleta) et bien sûr sans mise à mort.
Voilà comment le Journal de Toulouse annonce, le 1er août 1900, ces courses qui étaient prévues pour le 5 août suivant :
« Le quadrille Bayard, qui a acquis une légitime réputation par son adresse aux jeux de manteau et de muleta, pose de cocardes et banderilles et par la témérité avec laquelle il exécute les sauts périlleux, sauts avec perche et sans perche, est ainsi composé :
A. Bayard, chef de quadrille.
Eugène Rebuf, sous-chef.
P. Aramis, écarteur, exécutant le saut périlleux.
P. Daberat, sauteur de pied ferme, les pieds liés.
Fayet dit Pépé, premier sauteur à la perche.
Yacinthe, attaqueur et sauteur.
Il est certain qu’avec de tels adversaires, les taureaux croisés espagnols de la manade Dumas fourniront, le 5 août 1900, une brillante lidia. »
Voici un superbe portrait de Bayard, à gauche, photographié avec son compère Racine dans les arènes de Nîmes à cette époque.