La course landaise va parfois se nicher dans des recoins inattendus… Voici où je l’ai découverte, dans un ouvrage consacré en 1900 à la psychologie féminine, et même plus précisément dans un chapitre intitulé « Formes de la volonté féminine : le caprice » !
« Mais le caprice leur est naturel, et il serait faux de se figurer qu’il est de leur part systématique et voulu. Non, c’est très innocemment que leur vouloir est plein de surprises et d’imprévu. Un écarteur landais, expliquant à un curieux les courses landaises, s’écriait : « Un taureau, voyez-vous, est moins dangereux : on finit toujours par le connaître… Une vache, on ne la connaît jamais. » Peut-être n’était-ce qu’une malice. Mais si le fait est vrai, disons que la vache landaise n’est pas plus à blâmer pour ses coups que la jolie femme pour ses caprices ; la cause est, de part et d’autre, la soudaineté des impressions. »
Je vous en laisse juge !
Psychologie de la femme : études de psychologie féminine / par Henri Marion,… ; [publié par M. A. Darlu], Paris, A. Colin, 1900, p. 232-233