La couverture du dernier numéro de La Cazérienne titre avec humour « Cornes de brume » pour évoquer la saison hivernale de nos vaches de course.
Grâce à l’amabilité de Jean-Charles Pussacq, qui m’a confié l’ensemble de ses archives pour reproduction et valorisation, voici une belle image de ses vaches dans la Barthe pendant l’hiver 1975. On voit qu’elles pouvaient se refaire une belle santé avant d’attaquer une nouvelle saison !!!
Jean-Charles Pussacq m’avait aussi signalé qu’il avait sur son blog une série de photos de son élevage pendant le terrible hiver 1985. Voici quel était son commentaire introductif :
« Le public ne voit souvent de la course landaise que le beau côté des choses, c’est-à-dire les courses elles-mêmes, les spectacles… mais il ne se doute pas qu’en amont et en aval il y a tout un travail long et fastidieux, des journées harassantes où la loi des 35h passe pour une vaste rigolade, et parfois des déconvenues et des moments bien difficiles. L’hiver 1985 peut-être rangé parmi ces moments difficiles de la vie d’une ganaderia. Un hiver long et rude qui a donné beaucoup de soucis. En effet cette année-là un froid intense quasi Sibérien s’est abattu sur les Landes, 20 jours de neige et de glace, des températures descendant jusqu’à -21°. Soigner le bétail dans ces conditions fut difficile. Les prairies étant recouvertes de neige, il fallut approvisionner constamment les mangeoires en fourrage… mais c’est surtout le problème de l’eau qui donna des soucis. L’eau était gelée et il fallait constamment casser la glace pour que les bêtes puissent s’abreuver.
Le Grand Beyrie ressembla durant trois semaines à la plaine de Moscou, et l’on s’en souvient encore aujourd’hui. »
Son blog présentait quelques photos de ce terrible hiver dans la barthe du Cassou, mais il a désormais malheureusement disparu de la planète internet. J’en avais heureusement copié une image, que je vous offre aujourd’hui: