Mort pour la France : Dunoguié (Jean-Baptiste, dit Gustave), dit Beaufort

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Né à Pontonx-sur-l’Adour le 2 février 1879, ce domestique porte le n° 583 au recrutement à Mont-de-Marsan. Il effectue son service militaire normal entre 1900 et 1903, et participe notamment à des campagnes en Algérie en 1902-1903. Il en sort caporal et avec un certificat de bonne conduite.
Rappelé à l’activité en vertu du décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il arrive au corps le 4 août 1914, où il est affecté au 141e régiment d’infanterie. Passé au 113e en février 1918, puis au 9e bataillon de tirailleurs marocains en mai suivant, il décède à la suite de blessures par balle le 10 août 1918 à Berny-en-Santerre (Somme).
Il avait déjà été blessé une première fois par éclat d’obus le 31 janvier 1915, et avait eu à cette occasion une citation à l’ordre du régiment : « Excellent gradé très courageux, plein d’allant et de vaillance ; blessé en défendant le saillant de Cambrin le 30 janvier 1915 ; revenu au front quelques jours après ». Il avait été décoré de la croix de guerre. Il est enterré à la nécropole nationale de Montdidier (Somme), tombe n° 82.

Voici quelques éléments sur sa carrière :
« Bon écarteur du début du XXe siècle. Tout jeune, avec la cuadrilla de Joseph Hains, il participe à la course de bienfaisance donnée à Dax, le 17 octobre 1897, au profit des écarteurs Camiade dont la maison a brûlé. […] En 1901, pour les fêtes de la Saint Jean, à Saint-Sever, il empoche le 4e prix devant le redoutable bétail du ganadero Bacarisse, tout comme à Dax, le 12 octobre de l’année suivante. En 1904, alors qu’il est toujours une tête de la cuadrilla du ganadero de Cauna, on le retrouve à l’affiche de diverses places du Midi, dont Béziers, le 17 avil, notamment, avec le ganadero dacquois Passicos. Puis, il signe avec les ganaderos Dubecq et Portalier, en 1906, année où Beaufort obtient quelques bons résultats, notamment à Bayonne, le 17 avril, où, « ayant raisonnablement travaillé », il remporte le deuxième prix de 60F, tout comme celui de Rion-des-Landes. A signaler aussi ses bonnes prestations à Aire-sur-l’Adour, […] à Montfort-en-Chalosse, au Houga ou encore à Soustons. Cette même saison, il sera sélectionné pour participer, le 6 mai, à Mont-de-Marsan, au premier concours de l’histoire, face aux douze meilleures vaches des 3 ganaderos de formelle de l’époque ; et avec un premier prix, 4 deuxièmes prix et 1190F de gains pour 22 courses, Beaufort pointera à la 18e place au classement. L’année suivante, sa dernière, en formelle, il sera l’un des piliers de la cuadrilla Lalanne, toujours en contrat avec le ganadero d’Estibeaux  ».
Éléments biographiques tirés du Dictionnaire encyclopédique des écarteurs landais de Gérard Laborde (Éditions Gascogne, 2008), p. 44 (avec l’aimable et amicale autorisation de l’auteur)

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