On peut lire dans le Journal de Toulouse du 1er octobre 1841 cette brève :
« Dimanche 26 [septembre], jour de la fête patronale à Vic-Fezensac, une course de taureaux avait été préparée pour le divertissement de la population indigène et des invités. La disposition du cirque, calquée sur les cirques antiques, était celle-ci : loges au rez-de-chaussée pour les taureaux ; galeries au-dessus pour les spectateurs.
Or pendant que le public battait des mains et que le taureau remplissait son rôle avec succès, les galeries supérieures se sont écroulées, et les spectateurs sont tombés dans les fosses des animaux.
La réalité sanglante aurait probablement succédé à l’innocente fiction, si les fosses n’eussent été vides. Heureusement les taureaux étaient absents, ce qui fait qu’il n’y a eu que quelques contusions à déplorer.
On nous assure qu’il y a aussi à Vic un commissaire de police ; il aurait bien dû s’assurer de la solidité des échafaudages. »